2 mai 2010

Deux poids, deux mesures

D'abord il y a eu les Banques.
Pas bien.
Les pauvres...

Oubliant que c'était en grande partie de leur faute si elle s'étaient jetées à corps perdu dans une merde assez infâme (entraînant une grande partie de la vraie économie avec elle vers l'enfer...), les états les plus libéraux n'ont pas rechigné à leur filé un petit coup de main.
Par dizaines de Milliards tout de même.
Mais sans oser leur imposer de conditions particulières sur leur gouvernance à venir, leurs mauvaises habitudes à perdre... Surtout pas en demandant à avoir un retour sur investissement du genre impôt sur le bénéfice... (en en mettant de côté tous ces vilains produits toxiques qui faisaient si désordre dans les comptes de ces belles sociétés...).
En s'excusant presque quand il a fallu faire semblant d'être offusqué devant les Primes conséquentes qu'elles ont distribué dès que la tempête était passée..

Et puis il y eu quelques pays.
Des gérés par des fous incompétents.
Et menteurs avec ça (aidés et conseillées par des banques d'ailleurs...) !
Alors on a dit que ça ce faisait pas.
Qu'aider les emmerdeurs fainéants et profiteurs c'est pas leur rendre service...
Mais finalement, parce qu'on a bon cœur (un peu trop : ça nous perdra !), on va bien aider la Grèce.
Pour son bien et le notre.
Mais avec des conditions.
Ah oui.
Réduction de l'endettement, gel des salaires des fonctionnaires et tout le tralala...
Faut pas déconner !

Pendant ce temps-là, qui parie que les dirigeants des banques qui ont foutu le feu vont pouvoir tranquillement s'offrir une petite augmentation ?.....

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