5 févr. 2009

La Grosse Colère


Notre chère et tendre Laurence Parisot elle a piqué une grosse colère.

A cause de tous ces fous inconscients qui envahissent la rue et l'espace médiatique plutôt que de bosser en courbant l'échine.

A cause de l'image déplorable que ces irresponsables donnent de la France, beau pays du Capitalisme et de l'Investissement à forte valeur ajoutée (financière).

A cause du mauvais exemple que ces cons donnent au nouveau Maître du Monde qu'est Barack. Car maintenant cet activiste de l'Ultra-Gauche qui a squatté le Bureau Ovale il parle de limiter le salaire des patrons à 500 000 dollars. On aura tout vu ma pauvre dame !!!

Il parle même de donner des ordres à ces patrons, le fou !

C'est pour ça que la bonne Laurence trouve perverse l'image que l'on donne de la rue française.

Et les millions que se sont gaufrés les patrons pendant que leurs salariés touchaient des misère ou se retrouvaient au chomedu, les milliards que les même patrons demandent aux états pour renflouer les caisses et remettre à flots les entreprise que ces mêmes patrons ont torpillé avec leur théorie dogmatique à la con, c'est pas pervers ?....

Cette même dame se plaignait il y a quelques semaines sur une chaîne de radio que les syndicats tombaient dans le jeu de rôle absooolument improductif et rétrograde...
Sans blague ?
Parce que les instances syndicales patronales qui tirent systématiquement la couverture dans le même sens pour toujours plus de flexibilité, d'indépendance et de profits à court terme, c'est pas du jeu de rôle ?! C'est pas de la caricature de patron qui en veut toujours plus en donnant toujours moins ? La colère rouge de la patronne des patrons c'est pas une image déplorable non plus ? (sans parler des magouilles IUMN du Très Haut Medef)

C'est justement parce que ces syndicats et les forces d'opposition ont été trop complaisantes, compréhensives, permissives aux discours mielleux patronaux et libéraux que les rôles n'ont pas joué... entraînant le monde là où penchent les tendances des patrons quand on les laisse faire : vers le gouffre pour la majorité... mais sans que les riches ne perdent tant que ça.

Si tu es trop en colère, Lolo, on comprend : t'as qu'à bouder.
Loin.
Longtemps.
Parce que la rue, on l'a et on l'a garde... vu qu'il ne nous reste que ça.

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