26 mai 2009

Regrets

Avant, c'était l'bon temps...

Les pauvres étaient bien sages : ils mendiaient une miette le dimanche à la sortie de l'église.
Mais ils restaient à leur place.

Ils trimaient 6 jours sur sept pour le plus grand bien du patron.
Une cinquantaine de semaines par ans minimum.
Sans rechigner.
Sans réclamer des conneries du genre congés payés, assurance maladie, ou même conditions de travail décentes...
Juste un quignon pour pas crever sur le caniveau.

Dans les écoles, personne ne mouftait.
Et si y avait un mouton noir, le cachot, le fouet, ou plus si affinité, corrigeait ça illico.
A moins qu'on ne fasse appel à un prêtre exorciste pour évacuer le diable de ce corps mal fini...

Les commerçants étaient libres de déterminer les prix, pour le plus grand bien de tous... surtout de leur coffre-fort...

Avant seuls ceux qui étaient assez intelligents pour ça avaient le droit de voter.
Pour éviter que la populace ne cède aux sirènes du populisme et ne sombre dans la lénifiante démocratie ploutocrate....
Si le moindre fou avait une quelconque velléité d'opposition aux décisions divines du Roi, il était immédiatement arrêté, torturé, mis au banc de la société, éliminé ou même embastillé (aucun ne se serait alors risqué à publier le moindre pamphlet anarchiste ou à saboter une ligne de chemin de fer...)

Avant c'était le bon temps.

Heureusement qu'il y a des gens bien pour nous rappeler ce monde merveilleux que les Rouges nous ont cassé. Des Darcos, des Besson, des Hortefeu, des Lefebvre...
Tout un tas de merveilleux bienfaiteurs que le bon Dieu ne manquera pas de garder avec près de lui pendant que vous rôtirez en Enfer.

Tas de mécréants !

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