3 mai 2009

Du pareil au même

Paraîtrait qu'il y aurait des élection européennes dans quelques semaines...
Ah bon ?...

Va y avoir grosse baston franco-française entre les méchants barons rétrogrades de l'UMP et les doux utopistes du PS , alors ?...

Ben non.

Même que ça serait plutôt le contraire.
D'où la mollesse désespérante et l'absence de débat un tant soit peu intelligent.
Personne ne veut mon humble avis d'observateur, mais c'est justement le propre de la vie politique française : l'absence de différences entre les deux partis "principaux".

Quel modèle le PS pourrait opposer aux vues hallucinantes du parti d'en face et de son omni-président ?....
  • Moins de marché ?
  • Moins de libre concurrence et de circulation libre des biens, marchandises et travailleurs sur le continent des 27 ?
  • Plus d'état pour le bien collectif et social de tous (avec sans doute un peu plus d'impôts pour avoir les moyens de ses ambitions ainsi que ceux de réagir en cas de crise... au cas où...)?
  • Plus de régulations pour empêcher les dingues capitalistes de s'en mettre plein les fouilles sans se soucier des conséquences pour les humains et la planète ?
Certainement pas.
Parce que ça serait oser critiquer les fondamentaux de la sacro-sainte Europe.
Parce que ça serait tomber dans l'archaïsme, l'utopie et le ringard kholkozien.
Parce que ça fait des décennies que nos pseudo-socialistes sont convaincus du bien-fondé de l'économie de marché.

Alors sans modèle à opposer à ça, sans idéal vers lequel aspirer, sans utopie à laquelle rêver, personne ne semble à même d'empêcher Super Sarko d'occuper définitivement avec les ondes et  la scène avec son "travailler plus pour gagner plus de millions même si on s'en fout qu'il y en a qui crèvent la dalle sur le caniveau d'à côté". Alors qu'on voit partout où nous mène cette chanson lénifiante surinée depuis Reagan, Thatcher & co...

Tant pis.
Je vais quand même chercher s'il n'y a pas quelqu'un proposant autre chose pour remuer cette vieille croûte d'Europe de l'intérieur, pour profiter de la Crise pour montrer que son modèle mène à rien et en construire un autre.

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