17 nov. 2011

Histoires d'intérêts

C'est carrément le feuilleton de l'année.
Mais aussi la question à se poser régulièrement...
Où sont les intérêts dans tout ça ?
C'est vrai quoi ?
Bon, d'un point de vue comptable, financier et à peine usurier, c'est facile et simple :
  • 1,74 % pour l'Allemagne (Champion du monde !)
  • 3,5% pour la France (ah ouais ?... en dépit de son même AAA que les copains d'à côté ?... )
  • 7% pour l'Italie (malgré la nomination d'un super premier ministre tout droit sortie de la Commission et de chez Goldman Sachs)
  • 25 % pour la Grèce
Vous voyez ? Y a pas photo, non ?
Les banques qui prêtent gentiment à ces abrutis de pays surendettés qui comprennent pas qu'il faut assainir leurs comptes gagnent bien plus de blé avec la Grèce (ça c'était avant qu'elles ne fassent la découverte du Millénaire : un pays n'est pas une poule aux oeufs d'or immortel...) et l'Italie qu'avec l'Allemagne.
Ah boooon ?
Moi si j'avais le budget de l'Italie, j'aurais un peu les boules de me voir prêter du pognon à ce taux là... Je dis rien pour la France dont le taux (à 10 ans) se rapproche douuuuucement de celui d'un bête prêt immobilier à 15 ans...
Que cela soit clair, augmenter les taux d'intérêt des prêts, ça rapporte. A ceux qui prêtent.
Au cas où on aurait oublié les bases élémentaires...
Et comme le Super Traité de Lisbonne interdit à la BCE de prêter, y a comme qui dirait pas de concurrence aux banques privées pour prêter aux états...
Oooooooh ?... C'est ballot dans le paradis du Marché Libre et Non Concurrentiel, hein ?....
Donc, toutes nos copines les banques que nos états aident régulièrement (et ne doivent pas pour autant empêcher de faire du blé en rond) ont un certain intérêt à ces taux d'intérêt...
Comme pour le fumeurs qu'on culpabilise depuis des années et qu'on ne veut surtout pas complètement dégoûter de consommer et cramer leur blé, on comprend pourquoi les plans divers et avariés qu'on nous sert depuis 20 ans n'arrivent pas à liquider la Dette.
Parce que les prêteurs n'y ont pas intérêt...
Quant aux vilain spéculateurs (sur lesquels Saint Nicolas a dit que ça ne servait à rien de taper), et bien ils font leur boulot. Ils spéculent. Font du pognon à court terme.
Alors comme la Grèce ne rapporte plus trop, ils se rabattent sur le client/pigeon suivant... et quand le suivant sera lui aussi plumé, ça sera au tour du suivant...
Je suis sûr qu'il y a mieux à faire que regarder passer le train et rentrer la tête dans les épaules au moment de l'impact avec le mur... mais je dois être un peu trop con....

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